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Rédiger un cahier des charges : exemple du CRM (+ modèle à télécharger)

Rédigé par Cedric Mace | 9 mai 2025 10:44:00

Aïe, le cahier des charges...Le mot est lâché et il fait peur de prime abord ("c'est long", "c'est technique", "cela ne correspond pas aux besoins métiers" etc). Vous avez raison mais ce n'est au final, qu'un simple document où vous avez décidé de poser vos idées, afin de les organiser et d'avoir un support qui permet d'aligner les équipes autour d'un objectif commun.

Dans le cadre de la gestion de projets, que ce soit dans le secteur commercial, marketing ou pour un service informatique, un cahier des charges, bien que parfois contraignant, reste un outil incontournable. Il permet de structurer et de définir les besoins, les objectifs, et les attentes avant le lancement de tout projet, en particulier pour des solutions complexes comme les outils CRM (Customer Relationship Management en VO). Dans cet article, nous vous proposons une approche complète pour comprendre ce qu'est un cahier des charges, son utilité, ses exemples et les étapes clés de sa rédaction.

Qu'est-ce qu'un cahier des charges ou CDC ?

1.1. Définition

Un cahier des charges (CDC pour l'acronyme) est un document contractuel ou technique détaillant les exigences, les contraintes, les objectifs et les attentes spécifiques relatives à un projet ou un produit. Il définit clairement le périmètre (ou scope) du projet ainsi que les critères de réussite, de performance et de qualité.

Il peut être utilisé pour différents types de projets : du développement logiciel à l'achat de matériel en passant par l'implémentation de solutions digitales comme les CRM.

Ce document sert de référence, ou de feuille de route, tout au long du projet, garantissant que toutes les parties prenantes ont une vision claire et partagée des objectifs et des contraintes.

1.2. À quoi sert un cahier des charges ?

Un cahier des charges permet par conséquent de :

  • Clarifier les besoins : pour comprendre précisément ce que l'on attend du projet.

  • Déléguer les responsabilités : chaque acteur du projet saura exactement ce qui est attendu de lui et quand.

  • Éviter les dérives : le cahier des charges fixe les limites du projet et aide à éviter les dérapages en termes de délais, de coûts et d'objectifs.

  • Sélectionner les prestataires : il sert de base pour qualifier des prestataires, solliciter des devis et comparer les différentes propositions des fournisseurs.

  • Garantir la qualité : les critères de performance et de qualité sont définis à l’avance, ce qui aide à s’assurer que le livrable répondra aux attentes des commanditaires.

1.3. Les avantages et inconvénients du cahier des charges :

Tout n'est pas tout rose. On dénombre des avantages mais également des inconvénients. 

Avantages du cahier des charges :

  • Clarté et précision : il permet tout d'abord de formaliser les attentes et de s'assurer que toutes les parties prenantes sont alignées. Et d'éviter les "je vous l'avais dit" post-projet et toutes autres phrases sournoises qui freinent encore votre digitalisation

  • Gestion des risques : en identifiant les risques et les contraintes (budget, ambition, outil, méthode, process....) dès le départ, il devient plus facile de les gérer. A priori...

  • Réduction des conflits : grâce à des objectifs et des attentes clairs, les malentendus et les conflits sont moins fréquents. Jean-Pierre et Maryse ne pourront pas dire "qu'ils ne savaient pas."

  • Facilitation de la communication : un document centralisé permet à tous les participants d’avoir accès à la même information et d'éviter des discussions inutiles.

Inconvénients du cahier des charges :

  • Rigidité : parfois, un cahier des charges trop strict peut empêcher une certaine flexibilité dans le projet, rendant difficile l'adaptation en cas de changements de contexte ou de besoins. Par exemple, lorsque les ateliers de cadrage mettent l'emphase sur des erreurs ou des optimisations de processus que ne résoudront pas l'outil, et qui reflètent plutôt un problème de management interne.

  • Temps de préparation : la rédaction d’un cahier des charges peut être longue et parfois complexe, nécessitant de nombreuses réunions et échanges sur les besoins métiers, fonctionnels ou techniques. Ou encore avec le DAF qui a déterminé un budget irréaliste par rapport aux besoins exprimés par les équipes métiers.

  • Non-adaptation à tous les projets : disons-le....pour des projets moins complexes (un cahier des charges de site "vitrine" simple n'est pas toujours adapté) ou évolutifs, un cahier des charges trop détaillé peut s'avérer inutile. Une note synthétique suffit parfois.

Le Cahier des Charges : un élément clé pour les DSI et les directions commerciales et marketing

Si vous vous lancer dans la construction d'un immeuble ou dans un projet CRM, il vaut donc mieux préparer un document qui recense les besoins.

2.1. Pour les DSI (Direction des Systèmes d'Information)

Le cahier des charges permet de formaliser les besoins techniques et de s'assurer que les solutions IT mises en place répondront aux attentes de l'entreprise. Ces projets peuvent rencontrer plusieurs contraintes et freins techniques, organisationnels et humains. Voici les principaux que l'on rencontre généralement:

  • Complexité technique

L' intégration avec les systèmes existants, via API ou natif reste l'un des principaux défis pour les DSI. Intégrer le CRM avec les autres systèmes de l'entreprise (ERP, systèmes de gestion des stocks, des finances, etc.) peut entraîner des problèmes de compatibilité et de synchronisation des données entre différentes applications.

  • Inter-opérabilité :

Les DSI doivent s'assurer que le CRM peut interagir correctement avec les autres outils utilisés par l'entreprise, comme les plateformes de marketing, les outils d’analyse de données ou encore les outils de service client.

  • Personnalisation :

Les besoins spécifiques de l'entreprise peuvent nécessiter une personnalisation poussée du CRM, ce qui peut rendre le projet plus complexe que prévu au départ (et plus coûteux au final).

  • Résistance au changement : un des principaux freins

Les utilisateurs peuvent être réticents à l’adopter, surtout si cela implique de modifier leurs habitudes de travail. L’introduction d’un nouveau CRM peut perturber les processus établis, ce qui génère des résistances au changement. Maryse l'adore à l'ADV mais Jean-Pierre ne bougera pas d'un iota ses habitudes (même s'il se plaint tout le temps de manquer de moyens...)

  • Formation et support

La formation des employés à l'utilisation du CRM est un investissement et c'est en sus, chronophage. Les DSI doivent s'assurer que les équipes sont correctement formées et soutenues tout au long du processus de déploiement.

  • Changement dans la culture d'entreprise :

Adopter un CRM implique souvent de repenser les processus internes et la manière dont l'entreprise interagit avec ses clients. Cela peut être difficile pour des organisations ayant une culture très ancrée ou des processus manuels.

  • Coût de l’implémentation :

L’implémentation d'un projet CRM peut être coûteuse, en particulier pour les solutions sur-mesure ou pour des déploiements à grande échelle. Les coûts incluent les logiciels, le matériel, la formation et la gestion du changement.

  • Maintenance et évolutivité :

Les coûts de maintenance sur le long terme (mises à jour, support, hébergement, etc.) peuvent également peser sur le budget informatique, en plus des coûts de développement de nouvelles fonctionnalités et d’évolutions du CRM pour répondre aux besoins futurs.

  • Sécurité des données :

Le CRM contient des informations sensibles sur les clients. Les DSI doivent mettre en place des mesures de sécurité robustes pour éviter les fuites de données ou les cyberattaques.

  • Conformité réglementaire :

Les réglementations sur la protection des données, comme le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) en Europe, imposent des contraintes strictes sur la gestion des données clients. Les DSI doivent s’assurer que le CRM respecte ces régulations pour éviter les sanctions prévues par la législation.

  • Qualité des données :

Pour qu’un CRM soit efficace, il est nécessaire que les données client soient de qualité. Si les données sont inexactes, incomplètes ou obsolètes, cela peut nuire à la performance du CRM et à la prise de décision.

  • Centralisation des données :

La centralisation des données dans le CRM, souvent en provenance de multiples sources (sites web, formulaires, réseaux sociaux, etc.), peut poser des défis sur la consolidation et l’harmonisation des informations.

  • Évolution des besoins :

Les besoins de l’entreprise peuvent évoluer rapidement, et le CRM doit pouvoir s’adapter à ces changements sans nécessiter une refonte complète. Les DSI doivent anticiper ces évolutions pour éviter que le CRM ne devienne obsolète à court terme.

  • Scalabilité :

Le CRM doit être capable de supporter la croissance de l’entreprise, qu'il s'agisse de l'augmentation du nombre d’utilisateurs ou de l’élargissement du volume de données.

Il est souvent difficile de mesurer de manière précise le ROI d’un projet CRM, surtout lorsqu'il touche à des aspects intangibles comme l'amélioration de la satisfaction client ou de la fidélité.

  • Suivi des performances :

Les DSI doivent mettre en place des outils pour suivre l’efficacité du CRM dans le temps, ce qui nécessite une analyse continue des données et une capacité à ajuster les processus en fonction des retours d’expérience.

  • Fournisseur unique : la peur de la dépendance

Si l’entreprise choisit un CRM d’un fournisseur unique, elle peut se retrouver dépendante de ce fournisseur pour les mises à jour, la maintenance, et l’évolutivité de la solution. Cette dépendance peut devenir un frein si le fournisseur ne répond pas aux attentes de l’entreprise ou si les coûts augmentent de manière imprévisible.

2.2. Pour les directions marketing et commerciales

Toutefois, comme pour les DSI, plusieurs contraintes et freins peuvent se poser. Voici les principaux obstacles que les directions marketing peuvent rencontrer dans un projet CRM et qu'il faut prévoir dans le cahier des charges :

  • Inadéquation avec les objectifs marketing : parfois, les CRM ne répondent pas parfaitement aux besoins spécifiques des équipes marketing. Si le système n’est pas adapté pour capturer ou analyser des données pertinentes pour les campagnes, cela peut limiter son efficacité.

  • Manque de vision unifiée : il peut être difficile d’aligner l’utilisation du CRM avec la vision globale de l’entreprise, en particulier lorsque différents départements (ventes, service client, etc.) utilisent des outils différents ou ont des priorités contradictoires.

  • Données fragmentées ou de mauvaise qualité : pour les équipes marketing, la qualité des données est cruciale. Si les informations sur les clients sont fragmentées, inexactes ou incomplètes, cela peut nuire à la personnalisation des campagnes et à l'efficacité du CRM.

  • Collecte et gestion des données : la gestion de données provenant de multiples sources (site web, réseaux sociaux, e-mails, etc.) peut être complexe.

    Un CRM mal configuré ou mal intégré peut rendre cette gestion encore plus ardue, ce qui empêche une vision complète du client.

     

  • Analyse de données complexe : Bien que le CRM permette de centraliser les informations clients, l'analyse de ces données peut être complexe, surtout si les outils d’analyse ne sont pas suffisamment avancés ou adaptés aux besoins des équipes marketing. Le manque de capacité à extraire des insights utiles ralentit les campagnes marketing.

  • Personnalisation limitée : certains CRM ne permettent pas de personnaliser les interactions clients de manière suffisamment granulaire, ce qui limite la capacité des équipes marketing à créer des campagnes hyper-ciblées.

  • Segmentation insuffisante : si le CRM n’offre pas une segmentation assez fine ou détaillée des clients, il devient difficile de concevoir des campagnes marketing adaptées à différents segments de clients. Cela peut nuire à l’efficacité de la communication et des offres proposées.

  • Courbe d’apprentissage : l’adoption d’un CRM par les équipes marketing peut être freinée par une courbe d’apprentissage importante. Si l'outil est perçu comme complexe ou difficile à utiliser, cela peut entraîner une résistance à son adoption et à son utilisation régulière.

  • Temps et ressources nécessaires : la mise en place d’un CRM demande des ressources en termes de temps, d’efforts humains et financiers. Le déploiement de l'outil peut perturber les activités commerciales et marketing quotidiennes, en particulier lorsqu'il faut réorganiser les processus de collecte et d’analyse des données.

  • Formation insuffisante : une formation inadéquate des équipes marketing et commerciales sur l’utilisation du CRM peut limiter son efficacité. Si les utilisateurs ne maîtrisent pas bien les fonctionnalités de l'outil, ils risquent de ne pas exploiter tout le potentiel du CRM.

  • Coûts élevés : les projets CRM peuvent être coûteux, surtout s’il s’agit de solutions personnalisées ou de systèmes nécessitant une intégration complexe. Les départements marketing et commerciales peuvent être réticentes à investir des sommes importantes dans un outil dont le retour sur investissement (ROI) n’est pas immédiat.

  • Maintenance et évolution coûteuses : en plus des coûts d’implémentation, il existe des frais récurrents liés à la maintenance, aux mises à jour et à l’évolution du CRM. Ces coûts peuvent augmenter au fil du temps et impacter le budget marketing et commerciale.

  • Silos organisationnels : un CRM mal utilisé ou mal partagé entre les différents départements (marketing, ventes, service client) peut empêcher une vue d’ensemble cohérente du client. Les données peuvent être isolées dans des silos, rendant plus difficile la coordination des efforts marketing avec ceux des autres départements.

  • Difficulté d’accès aux informations clients : si les informations stockées dans le CRM ne sont pas accessibles en temps réel ou ne sont pas centralisées, cela rend difficile pour les équipes d’avoir une vue d'ensemble actualisée du comportement et des préférences des clients.

  • Difficulté à mesurer les KPIs : l’évaluation de la performance commerciale ou des des campagnes marketing à l’aide d’un CRM peut être compliquée si l’outil ne permet pas de suivre les bons KPIs (indicateurs de performance clés). Il est essentiel que les équipes marketing et commerciales puissent mesurer l’efficacité de leurs actions pour optimiser les campagnes futures.

  • Retour sur investissement (ROI) difficile à calculer : dans un projet CRM, il est souvent complexe de démontrer de manière tangible l'impact du CRM sur les résultats marketing (comme l'acquisition de nouveaux clients ou l'augmentation de la fidélisation). Cela peut compliquer la justification du budget ou l’extension du projet CRM à grande échelle.

  • Manque de fluidité dans l’interaction client : si le CRM choisi ne permet pas une gestion fluide des interactions avec les clients, cela peut dégrader l'expérience client. Des messages incohérents ou une communication mal ciblée peuvent nuire à la perception de la marque et affecter la satisfaction client.

  • Dépendance aux données technologiques : un CRM performant repose sur une infrastructure technologique solide. Les équipes marketing peuvent se retrouver freinées par des limitations technologiques (vitesse, capacité de stockage des données, problèmes de scalabilité), ce qui empêche l’optimisation de leurs actions.

  • Risque d’obsolescence : si le CRM n’est pas régulièrement mis à jour ou évolué, il peut rapidement devenir obsolète face à de nouvelles tendances technologiques (IA, machine learning, automatisation marketing, etc.).

 

Exemples d'éléments de cahier des charges

3.1. Exemple d'éléments de cahier des charges pour un outil CRM

Dans le secteur du CRM, le cahier des charges est essentiel pour garantir que la solution choisie répond à toutes les attentes des équipes commerciales et marketing. Il doit inclure des critères comme la gestion des contacts, le suivi des opportunités, l’intégration avec d'autres outils, ainsi que les fonctionnalités de reporting et d’analyse des données.

Exemple d'éléments à inclure dans un cahier des charges CRM (vous pouvez télécharger gratuitement notre modèle) :

  • Gestion des contacts : capacité à centraliser les informations clients et prospects.

  • Automatisation des processus commerciaux : automatisation des tâches récurrentes comme les relances, les rappels ou les suivis.

  • Reporting et analyse : outils permettant de suivre les performances commerciales, avec des tableaux de bord personnalisés.

  • Intégration : capacité à s’intégrer avec des outils tiers (ERP, marketing automation, etc.).

3.2.Exemple d'éléments de cahier des charges pour un projet marketing

Dans le cadre d’une campagne marketing, le cahier des charges va détailler les objectifs à atteindre, les cibles à toucher, les canaux à utiliser (emailing, SEO, publicité payante…), ainsi que les moyens alloués. Par exemple, pour un lancement de produit, il va préciser les actions à réaliser, les délais, ainsi que les critères de succès (augmentation de la notoriété, génération de leads, etc.).

3.3.Exemple d'éléments de cahier des charges pour un projet informatique

Les DSI utilisent souvent des cahiers des charges techniques pour décrire les spécifications d’un logiciel ou d’une infrastructure. Cela inclut la définition de l’architecture, la sécurité, les protocoles à respecter, et les performances attendues.

3.4. Exemple d'éléments de cahier des charges pour un projet commercial

Dans le domaine commercial, un cahier des charges peut être rédigé pour l’acquisition d’un nouvel outil ou pour la définition des besoins en formation ou en gestion des équipes. Il doit expliciter les objectifs commerciaux (par exemple, augmenter la productivité de l'équipe de vente) et les moyens pour y parvenir.

Le format du cahier des charges

Le format du cahier des charges peut varier en fonction du type de projet, mais il suit généralement un cadre standard.

Il inclut les sections suivantes :

  • Contexte du projet

  • Objectifs à atteindre

  • Exigences techniques ou fonctionnelles

  • Contraintes et limitations

  • Délais et budget

  • Critères de sélection des prestataires

  • Planification et rétroplanning

 

Les étapes de rédaction d'un cahier des charges

La rédaction d'un cahier des charges peut être un processus long et détaillé, mais il est essentiel de prendre le temps nécessaire pour garantir la réussite d'un projet. Voici les principales étapes de rédaction :

4.1. Quand rédiger un cahier des charges ?

Le cahier des charges doit être rédigé avant le début du projet, idéalement dès la phase de définition du projet. Il sert à poser les bases du travail et à garantir que les ressources et les objectifs sont alignés avant de se lancer dans la phase de conception ou de mise en œuvre.

4.2. Le délai pour le rédiger

En général, il faut prévoir quelques semaines pour le rédiger, en fonction de la complexité du projet. Pour un projet impliquant plusieurs parties prenantes, des réunions ou des ateliers peuvent être nécessaires pour recueillir les besoins et les attentes.

4.3. Planification et rétro-planning

Une fois les besoins identifiés et les grandes lignes du projet définies, il est d'usage de mettre en place un planning détaillé, avec des échéances claires pour chaque étape du projet. Le rétro-planning permet d’identifier les étapes clés et les délais associés, et de garantir le respect des délais.

4. 4. La rédaction finale du cahier des charges

La rédaction finale doit être méthodique, en suivant un plan structuré. Il faut éviter de partir dans des détails trop techniques, surtout pour un public non spécialisé, mais s’assurer que tout est suffisamment clair et précis.Qui rédige un cahier des charges et comment ?

4.5. Qui doit rédiger le cahier des charges ?

Le cahier des charges est généralement rédigé par la personne en charge du projet ou Project Manager en VO. Selon l’envergure du projet, plusieurs personnes peuvent être impliquées dans la rédaction, en particulier les responsables des départements concernés (DSI, marketing, commercial, etc.).

  • Le responsable de projet : il coordonne la rédaction et veille à ce que toutes les exigences soient couvertes.

  • Les responsables techniques : ils s’assurent que les spécifications techniques sont respectées, surtout dans les projets IT ou CRM.

  • Les responsables commerciaux ou marketing : ils définissent les attentes en termes de performances et d’objectifs commerciaux.

  • Les responsables de la relation client : ils définissent les attentes en termes de performances et d’objectifs de service client, gestion des réclamations, ticketing, enquêtes de satisfaction, NPS...

 

Le cahier des charges est un document stratégique qui garantit le succès de tout projet, qu’il soit commercial, marketing, ou informatique. Il permet de poser les bases du projet, de clarifier les attentes des parties prenantes, et de définir les objectifs à atteindre. La rédaction d’un cahier des charges exige rigueur et précision, mais il est un outil indispensable pour garantir une gestion de projet efficace et sans ambiguïté.